
Suite à la décision favorable de la Région Nouvelle-Aquitaine concernant le dispositif AMPLI, nous avons pu embaucher un premier salarié, le nôtre ! Engagé pour structurer l’activité et animer le réseau, il est arrivé début novembre dans une période sanitaire troublée. Pourtant, son engagement et sa motivation sont des atouts essentiels pour nous permettre de gérer les nombreux dossiers qui arrivent. Démarrons pour l’occasion avec un petit mot de notre Présidente, Magali Martin qui nous en dit davantage sur ce qui nous attend en 2021 !
Vous allez voir, on continue l’aventure, en 2021 on revient avec plusieurs projets dans nos besaces, alors vivement que l’on puisse partager ces concrétisations avec vous !
Préambule de la Présidente
Depuis notre création en 2018 nous avons toujours eu plein de projets qui nous prennent beaucoup de temps. Le premier projet à l’école Marcel Sembat à Bègles a été la mise en lumière de notre travail d’équipe !
Maintenant que les projet se multiplient, il nous a semblé indispensable d’avoir une personne avec du temps salarié pour donner un nouvel élan. C’est dans ce contexte que nous avons la joie d’accueillir un premier salarié, Pierre Fauvet.
Vous allez voir, on continue l’aventure, en 2021 on revient avec plusieurs projets dans nos besaces, alors vivement que l’on puisse partager ces concrétisations avec vous !

Après ce préambule qui laisse augurer d’une année 2021 sur les chapeaux de roues, faisons maintenant plus ample connaissance avec Pierre Fauvet, le tout premier salarié de la structure Solévent, une performance remarquable pour une structure citoyenne.
Qui es-tu et comment es-tu tombé dans la marmite Solévent ?
Bonjour, je m’appelle Pierre Fauvet, j’ai 35 ans. La découverte des enjeux climatiques et des problématiques associées m’a conduit à faire une thèse en économie de l’environnement. Je me suis ensuite pas mal questionné sur mon envie professionnelle et la naissance de mon fils a de ce fait été un déclencheur : il fallait que je devienne pleinement acteur pour participer à la lutte contre le dérèglement climatique.
Je suis arrivé dans l’aventure un peu par hasard. N’ayant pas les moyens financiers d’installer des panneaux photovoltaïques sur ma toiture, je me suis dit que ce serait bien de le faire de manière collégiale. J’ai découvert Solévent et Magali m’a de suite ouvert les bras de l’aventure.
En tous les cas, c’est un honneur pour moi, et je mesure le challenge considérable qui s’ouvre à nous, d’autant plus dans la période actuelle. Cependant, n’est-ce pas cela que nous souhaitons toutes et tous, être vertueux pour le territoire, maintenir ou créer de l’emploi local non délocalisable, et participer activement à la transition énergétique ? Le défi est grand, mais il est à la hauteur de ce qui nous attend si nous ne changeons pas nos comportements. Il ne sera réussi que si nous nous réunissons et que nous parvenons toutes et tous à semer une petite graine pour que grandisse la transition énergétique citoyenne en Gironde.
On a quand même l’immense chance de permettre aux personnes de s’impliquer et de regarder ce qu’il se passe dans le secteur de la production d’énergie, chose infaisable jusqu’alors, et je crois qu’il faut bien que l’on garde cela en tête.
Quel va être ton rôle au sein de Solévent ?
Je le vois comme celui d’un chef d’orchestre, qui organise et met en musique de nombreux talents individuels avec le Comité de Gestion qui donne la partition bien entendu. L’idée est de mettre en avant ces citoyens qui font Solévent et grâce à qui je suis ici aujourd’hui : sans musicien, un chef d’orchestre n’a qu’un bout de bois dans les mains. Pour que nous puissions accélérer la transition énergétique, leur rôle et leur implication sont essentiels, et chaque petite action individuelle fera faire des pas de géant au groupe : c’est ce qui est beau dans ce projet, tous ensemble nous pouvons réaliser de grandes choses, et mon objectif sera de faire que nous puissions toutes et tous nous rencontrer. Vaste programme par les temps qui courent !
Ensuite, mon rôle sera aussi de développer de nouveaux projets ainsi que permettre la sensibilisation des personnes à l’enjeu de la transition énergétique et à l’importance des actions de maitrise de l’énergie, car oui, l’énergie la plus vertueuse est bien celle que l’on ne produit pas.
Justement, que t’apporte ton parcours dans l’enseignement ?
Tellement de choses. L’enseignement, c’est d’abord l’établissement d’une relation de confiance, car sans confiance, nous ne pouvons avancer ensemble. En veillant au quotidien sur l’institution pour qu’elle conserve sa philosophie et en m’inscrivant dans la continuité avec Solévent, j’espère que l’on pourra établir une relation saine et durable avec les citoyens girondins.
Puis, j’aimerais beaucoup développer les ateliers pédagogiques à destination de différents publics pour éveiller la curiosité (et des vocations pourquoi pas) des petits et des grands ! On a quand même l’immense chance de permettre aux personnes de s’impliquer et de regarder ce qu’il se passe dans le secteur de la production d’énergie, chose infaisable jusqu’alors, et je crois qu’il faut bien que l’on garde cela en tête.
Si vous avez l’occasion de passer devant l’école Sembat à Bègles, regardez à quel point les 120 panneaux photovoltaïques sont impressionnants, et alors vous comprendrez.
Comment vois-tu l’avenir au sein de Solévent ?
Je le vois radieux, j’ai hâte que l’on puisse se retrouver pour inaugurer des centrales ou partager des moments conviviaux, car c’est aussi cela l’esprit “Solévent”, se réunir dans l’optimisme pour montrer que l’on peut y arriver ensemble et que cela ne dépend que de nous … Et j’ai pour secret espoir de pouvoir équiper l’école de mon fils avec des panneaux citoyens, car quelle fierté ce serait de l’y amener et de me dire que j’ai apporté ma petite contribution à ce que je vois. Si vous avez l’occasion de passer devant l’école Sembat, regardez à quel point les 120 panneaux photovoltaïques sont impressionnants, et alors vous comprendrez.